samedi 29 mars 2014

SWAP Tolkien


Alors, j'ai réalisé un nouveau SWAP avec mon binôme YuYa46 sur le thème de la Terre du Milieu. Mais le parcours fut rude pour Yuya, car j'ai toutes les œuvres de Tolkien donc on a dut crée notre propre chemin vers une destinée qui nous mène aux origines de la Terre de Milieu, où Eru créa Arda avec les chants des Ainurs.
Voici la petite vidéo qui vous présente mon colis que j'ai reçu.



Merci à Yuya pour ce magnifique SWAP, et je vous retrouve bientôt pour un nouveau swap.

dimanche 23 mars 2014

Roveramdom de JRR Tolkien



Voici un conte inédit. Roverandom a été écrit en 1925 pour consoler d'un « gros chagrin » le jeune Michael Tolkien qui, en jouant sur la plage, avait perdu son jouet, un petit chien. À partir de cet épisode assez banal, son père a imaginé l'histoire d'un chien réel qui connaît d'extraordinaires aventures pour s'être montré insolent envers un magicien.



On se retrouve aujourd'hui pour une chronique d'un roman pour enfant de mon auteur favoris.

Pour commencer, on apprend dans la préface l'origine du roman, du moins, d'où est venue la base principale du roman.  Donc tous comme son fil il a perdu son jouet favori ( Filey) sur la plage lors de ces vacances en famille durant l'été 1925.

Alors roman pour enfant, mais pas que;

le conte pour enfants possède plusieurs degrés de lecture: Philologie ou de la mythologie, qui on le sait est un thème qu'affectionne Tolkien. On sait que Tolkien a fait des allusions de sa vie personnelle.

Se qui peut être frappant, pour ceux qui l'on découvert avec "The Hobbit" ou encore de "Seigneur des Anneaux" qu’il y a un vrai contraste entre cette œuvre et ceux citez précédemment, car on se rapproche plus des contes de fées comme les contre de Grimm ou encore de Perrault. Donc on peut aussi voir que ce roman est destiné aux enfants du fait du vocabulaire utilisé malgré quelques exceptions. Il a utilisé aussi beaucoup d'onomatopées et d’allitération surtout pour décrire les cris d'animaux.

Comme je l'ai dit plus haut, Tolkien c'est inspiré de mythologie, celle qui m'a vraiment marque est l’épisode du Dragon blanc qui est une allusion à la légende de Merlin et du roi Vortigen. je rappe, 

"Deux dragons, l'un balance l'autre rouge représentant respectivement les saxons et les Celtes qui combattent pour la domination de la Grande-Bretagne "

On retrouvera Sylvebarbe, pas l'Ent mais je pense que le nom vient de là.
Lecture agréable et surtout on retrouve toute la puissance de Tolkien, une bonne lecture à donner aux enfants le soir avant d'aller se coucher.


 

ISBN: 978-2-266-24069-7  Édition Pocket

 

5/5

 

 

 

Fin de partie de Samuel Beckett




Dans Fin de partie il y a déjà cette notion d'immobilité, cette notion d'enfouissement. Le personnage principal est dans un fauteuil, il est infirme et aveugle, et tous ces mouvements qu'il peut faire c'est sur son fauteuil roulant, poussé par un domestique, peut-être un fils adoptif, qui est lui-même assez malade, mal en point, qui marche difficilement. Et ce vieillard a ses parents encore, qui sont dans des poubelles, son père et sa mère qu'on voit de temps en temps et qui ont un très charmant dialogue d'amour.
Nous voyons deux êtres qui se déchirent, qui jouent une partie comme une partie d'échecs et ils marquent des points, l'un après l'autre, mais celui qui peut bouger a peut-être une plus grande chance de s'en tirer, seulement ils sont liés, organiquement, par une espèce de tendresse qui s'exprime par beaucoup de haine, de sarcasme, et par tout un jeu. Par conséquent, il y a dans cette pièce - qui est à un niveau théâtral absolument direct, où le style est d'une absolue simplicité -, il y a cette espèce de jeu qu'ils se font l'un à l'autre, et qui se termine aussi d'une façon ambiguë parce que le suspense dérisoire de la pièce, c'est ce fils Clov, partira-t-il ou non? et on ne le sait pas jusqu'à la fin.
Je dois dire aussi que c'est une pièce comique. les exégètes de Beckett parlent d'un "message", d'une espèce de chose comme ça. Ils oublient de dire le principal, c'est que c'est une chose qui est une découverte du langage, de faire exploser un langage très quotidien où chaque chose est à la fois comique et tragique.
Roger Blin 



Après avoir lu "En attendant Godot" je me suis tout de suite lancé dans la lecture de cette pièce de théâtre qui a été une bonne lecture, un peu plus complexe que la première selon moi.

Je vais tout d'abord vous présenter chaque personnage de cette pièce. Il y a Hamm, le Maître Clov qui est un personnage amer. Il est handicapé et aveugle, son souhait: la fin du monde. Il hait ses parents et pense que les personnes du troisième âge sont inutiles. Clov, le valet et le fils adoptif de Hamm est trop attacher a son maitre, qui lui fait les pires misères du monde, il n'a que de la parole. Nagg personnage pour qui j'ai de la pitié, c'est l'époux de Nell qui est toujours dans une poubelle dans la pièce. Elle n'aime pas son fils. Pour finir avec les personnages principaux, il y a Nell qui elle aussi se trouve dans une poubelle à côté de son mari. Son époux tente de la faire rire avec une histoire qui par le passé la faisait rire. Malheureusement, une fin malheureuse l'attend.

Dans cette œuvre Samuel Becket parle de langage, comme vous le savez peut-être, Beckett utilise la misère et la solitude pour s'exprimer. L'absurde chez Beckett dépend surtout des situations, de plus le langage utilisé n’est plus un moyen de communication, mais exprime le vide. Comme a son habitude, il nous montre la condition humaine dans son absurdité, comme dans "En attendant Godot"

Becket semble concevoir la vie comme une partie triste (c'est un féru d’Échecs), a traversé le personnage de Hamm qui est fatigué de sa vie, il est cloitré dans son fauteuil et il demande toujours à Clov ce qui se passe autour de lui. L'ambiance qui y règne est assez lourde, donc on ressent bien la souffrance que Beckett veut nous montrer.

Hamm a une peur qui est la solitude, il sait que si Clov s'en va sa vie serait encore pire. et d'autre sujet comme l’ambiguïté de l'absurde

Pour finir, une œuvre complexe que je relirais plus tard , car j'ai beaucoup de mal est vraiment rentrée dans les détails. Mais cela était une lecture agréable. Lecture qui semble facile, mais dès que l'on gratte on voit toute la complexité de l’œuvre.


ISBN: 978-2-7073-0070-6 Édition de Minuit


4.5/5

mercredi 5 mars 2014

En attendant Godot de Samuel Beckett


Farce métaphysique, 'En attendant Godot' tend vers le non-sens de l'attente d'une quelconque révélation. L'homme est seul, irrémédiablement, et c'est dans la démarche dramaturgique que Beckett cherche à donner un sens à l'existence. 


On se retrouve pour la chronique d'une pièce de théâtre, une pièce écrite par Samuel Beckett. J'ai découvert cette pièce en deux actes en cours et cela m'avait attiré, donc ma curiosité m’a poussé à le lire. À première vue la lecture est simple, mais s'en est tout autre.

Tout d'abord, Samuel Beckett né en 1909 et mort en 1989. C'est l'un des écrivains modernistes du XXe siècle le plus influent. Il est connu pour ses pièces de théâtre dites de l'absurde. Le théâtre de l'absurde apparait dans les années 50 qui sont inspirées des surréalistes et des dadaïstes, à cause de la Seconde Guerre mondiale. Dans les débuts de ce type de scène, cela fait était mal compris et considéré comme irrespectueux. Donc on sait que c'est une pièce de théâtre de l'absurde, donc la majeure partie de ces pièces traite de l'absurdité de l'homme et de la vie en général, celle-ci menant à la mort (une pensée dans ce livre à se pendre). Contrairement aux autres auteurs du genre (Adamov,Genet), il expose une philosophie dans un langage lui-même absurde.

De plus, cette pièce, nous montre une notion de temps et d'attente. L'auteur a recours aux répétitions, ce qui permet d'assimiler le temps des hommes aux temps organiques. Il nous donne bien des indices sur le temps qui passe avec la nuit qui sépare les deux actes et que les feuilles de l'arbre ont recouvert celui-ci en une nuit. Bien sur cela est absurde comme un arbre peut-il être recouvert de feuilles en espace d'une nuit, puis encore le fait que Pozzo devient aveugle et Jacjy muet en une nuit. Donc on peut en conclure que cette nuit n'est pas la longueur que l'on connaît, mais qui est bien plus longue. Malgré le fait que nos deux protagonistes cherchent a daté leurs rencontres avec Godot ou encore Pozzo et Lucky nous montre qu'ils ont perdu la notion du temps, donc aussi les hommes directement.

Ensuite Estragon et Vladimir ce font une utopie des conséquences de la rencontre avec Godot, selon eux il va améliorer leur vie et sortie de cette routine. Mais la vérité est tout autre, car l'on ne peut agir sur le temps et en maitriser le cours.

Pour conclure, cette pièce de théâtre reflète notre société, car nous sommes tout soumis à la loi du temps, donc chacun s'occupe à sa manière. J'ai vraiment aimé cette lecture pour le fait qu'elle montre une vision du temps et de l'attente que l'on ne peut pas voir si on nous ne le montre pas. Cette lecture est assez complexe, mais simple à lire. Ce qui fait sa complexité est l’interprétation que l'on fait une fois le livre fini.


ISBN: 978-2-7073-0148-2 Édition de Minuit


5/5

Vidéo de la pièce


Acte I
 

Acte II

 



La Quête du Graal et le destin du royaume de Marc Nagels et Claudine Glot



Vivant dans une forêt isolée, élevé dans l'ignorance de la chevalerie par une mère soucieuse de le protéger, Perceval a peu de chances de revêtir un jour l'armure. Mais le destin fera de lui le plus grand chevalier de la Table ronde. Le plus grand par les armes, peut-être. Le meilleur par le cœur, sans aucun doute. Car lui seul peut retrouver le chemin du château du Graal et mettre fin au mal qui dévore le roi pêcheur ainsi qu'à la désolation qui s'acharne sur le royaume d'Arthur.
Dernier volet de la légende arthurienne, ce troisième tome clôt les aventures du roi Arthur, de ses chevaliers, de Guenièvre, de Morgane. Talismans et lames nobles, saints ermites et ravissantes jeunes femmes, tournois et duels impitoyables... Ici, les chevaliers sont confrontés plus que jamais à la magie et au merveilleux.

Dans cette trilogie enfin complète, Claudine Glot et Marc Nagels nous proposent une nouvelle vision du monde chevaleresque, résolument moderne et inédit, redonnant à tous les personnages de l'aventure arthurienne fraîcheur et humanité.



On se retrouve pour la chronique du troisième et dernier tome de cette trilogie. Après un second tome qui n'a pas était une lecture qui n'avait pas répondu a mes attentes. Ce troisième tome a était une lecture agréable et le meilleur de la trilogie.

Nous sommes dans un royaume qui n'est plus a sont apogée et bien dans le déclin. La splendeur du royaume d’Arthur n'est plus ce qu'il été d'en temps, la vie a quitté ses terres. La quête principale de ce tome est dans le titre, la quête du Graal. Je pense que vous savez ce que représente le Graal pour la chevalerie. Retrouver le Grall est la quête suprême pour le chevalier, dont les aventures sont situées à la fois dans le monde humain et dans le monde spirituel.

On apprend que Perceval connait l'emplacement du Graal, mais ne révélé pas l'endroit. On peut se demander pourquoi? Au final, Perceval a était puni par dieux d'avoir laissé sa mère mourir, il a préféré quitter sa mère pour devenir chevalier, donc il n'a pas pu poser les questions. Je pense qu'il y a une morale là-dedans, mais pas encore assez de recul pour le dire.

Il y a un élément qui m'a choqué dans ce troisième tome, le fait que le siège périlleux est destiné à Perceval, alors que dans la légende arthurienne, elle est destinée au fil de Lancelot Galaad. Une fin qui m'a assez plu. Une fin assez romanesque et qui est la seconde version de la fin d'Arthur.

Pour conclure, ce tome est le meilleur des trois selon moi et qui conclu bien la légende arthurienne. Dans l'ensemble des tomes est agréable, mais faut tout de même accrocher aux écris, c'est la fantasy historique. Pas de bataille épique, peu de romance. Cette lecture est pour ceux qui veulent découvrir la légende arthurienne.



ISBN: 978-2-298-06044-7 Édition France Loisir


4.75/5